En effet, ils l’invoquent. Mais il arrive que nous partions à la recherche d'autres valeurs, d'autres herméneutiques, d'autres choses, et nous perdons la fraîcheur du premier appel. ». J'ai toujours été frappé, parmi ce qu’a dit Jésus au matin de la résurrection, par ces paroles: "allez annoncer à mes frères qu’ils doivent se rendre en Galilée: c’est là qu’ils me verront". C’est le temps de réorienter la route de la vie vers toi, Seigneur, et vers les autres. Dans le drame que nous vivons, comme il est mauvais de se poser en victime ! Dimanche de la Pentecôte – 31 mai 2020 L’Esprit vient à nous, avec toutes nos diversités et nos misères, pour nous dire que nous avons un seul Seigneur, Jésus, et un seul Père, et que pour cela nous sommes frères et sœurs ! Jésus est parti et est allé prier. Il est important de croire que Dieu est don, qu’il ne se comporte pas en prenant, mais en donnant. L’Esprit, mémoire vivante de l’Eglise, nous rappelle que nous sommes nés d’un don et que nous grandissons en nous donnant ; non pas en nous conservant, mais en nous donnant. Depuis des semaines, la nuit semble tomber.
Puis, quand il est réveillé, après avoir calmé le vent et les eaux, il s’adresse aux disciples sur un ton de reproche : « Pourquoi êtes-vous si craintifs ? Seigneur, ce soir, ta Parole nous touche et nous concerne tous. C’est trouver le courage d’ouvrir des espaces où tous peuvent se sentir appelés, et permettre de nouvelles formes d’hospitalité et de fraternité ainsi que de solidarité. Les activités sont variées, mais c’est le même Dieu » (vv. ». Leur intention a changé, parce qu'ils ont vu et pensé: "Une personne qui accomplit ce miracle, qui nourrit le peuple, peut être un bon dirigeant". N’avez-vous pas encore la foi ? Le Seigneur nous interpelle et, au milieu de notre tempête, il nous invite à réveiller puis à activer la solidarité et l’espérance capables de donner stabilité, soutien et sens en ces heures où tout semble faire naufrage. Repartons à partir d’ici, regardons l’Eglise comme fait l’Esprit, non pas comme fait le monde. Et que fait-il ?
En pensant ainsi, ce qui sûrement ne revient pas c’est l’espérance. Il apporte la sérénité dans nos tempêtes, car avec Dieu la vie ne meurt jamais. Pour cela, nous avons besoin de l’Esprit Saint, don de Dieu, qui nous guérit du narcissisme, du fait de se poser en victime et du pessimisme, qui nous guérit du miroir, des lamentations et de l’obscurité. La grâce de toujours revenir au premier appel, au premier moment: ne pas oublier, ne pas oublier mon histoire, quand Jésus m'a regardé avec amour et m'a dit: "Ce chemin, c’est le tien" ; quand Jésus à travers tant de personnes m'a fait comprendre ce qu'était la voie de l'Évangile et non d'autres voies un peu mondaines, avec d'autres valeurs. Là, ils avaient rencontré Jésus. Parmi ces trois - l’idole narcissique du miroir, le dieu-miroir ; le dieu-lamentation : "je me sens comme une personne dans les lamentations" ; et le dieu-négativité : "tout est noir, tout est obscur" - nous nous trouvons en manque d’espérance et nous avons besoin d’apprécier le don de la vie, le don qu’est chacun de nous.
5-6).
Que de fois avons-nous entendu ces lamentations ! Chacun de nous a sa propre "Galilée" à l'intérieur, ce moment où Jésus s'est approché de nous et nous a dit: "Suis-moi". Jésus entre à Jérusalem.
Un seul désir les anime : donner ce qu’ils ont reçu.
» (v. 40). Pourquoi est-ce important ? Embrasser la croix, c’est trouver le courage d’embrasser toutes les contrariétés du temps présent, en abandonnant un moment notre soif de toute puissance et de possession, pour faire place à la créativité que seul l’Esprit est capable de susciter. ", ils obéissent immédiatement.
Durant ce Carême, ton appel urgent résonne : “Convertissez-vous”, « Revenez à moi de tout votre coeur » (Jl 2, 12). Nous avons une espérance : par sa croix, nous avons été rénovés et embrassés afin que rien ni personne ne nous sépare de son amour rédempteur. Nous pouvons nous demander : "Qu’est ce qui nous unit, sur quoi se fonde notre unité ?". Comme ces disciples qui parlent d’une seule voix et dans l’angoisse disent : « Nous sommes perdus » (v. 38), nous aussi, nous nous apercevons que nous ne pouvons pas aller de l’avant chacun tout seul, mais seulement ensemble. Lors de la messe célébrée en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe ce 27 avril, le Pape François a prié pour les artistes, en rappelant combien la beauté et la créativité peuvent nous aider dans ce moment difficile.
Nous nous éloignons. ", comme pour dire : "Nous ne comprenons pas, cela semble étrange". Cela ne te fait rien : ils pensent que Jésus se désintéresse d’eux, qu’il ne se soucie pas d’eux. Actuellement, dans le grand effort de recommencer, combien le pessimisme est nocif, le fait de voir tout en noir, le fait de répéter que rien ne sera plus comme avant ! Mais voyons comment ils l’invoquent : « Maître, nous sommes perdus ; cela ne te fait rien ? Mais c’est une foi à notre image, non pas ce que veut l’Esprit. Dans l’isolement où nous souffrons du manque d’affections et de rencontres, en faisant l’expérience du manque de beaucoup de choses, écoutons une fois encore l’annonce qui nous sauve : il est ressuscité et vit à nos côtés. Dans la première lecture, « il y a ceux qui ont été éparpillés à cause de la persécution qui a éclaté » après qu’Étienne ait été tué. En effet, une fois invoqué, il sauve ses disciples découragés. Invitons Jésus dans les barques de nos vies.
Nous avons un gouvernail : par sa croix, nous avons été rachetés. Le monde voit des conservateurs et des progressistes ; l’Esprit voit des enfants de Dieu. Moment de prière place Saint Pierre, et Bénédiction Urbi et Orbi extraordinaire
N’avez-vous pas encore la foi ? Homélie du pape François pour la Semaine de prière de l’Unité des chrétiens le samedi 18 janvier 2020 à la basilique Saint-Paul-hors-les-murs de Rome . Mais aussi le second ennemi, le fait de se poser en victime, est dangereux. Nous ne nous sommes pas arrêtés face à tes rappels, nous ne nous sommes pas réveillés face à des guerres et à des injustices planétaires, nous n’avons pas écouté le cri des pauvres et de notre planète gravement malade. Lors de la messe célébrée ce dimanche 17 mai, en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe, le Pape François a invité à prier pour les personnes qui nettoient dans les maisons, les hôpitaux, les rues, un travail caché et nécessaire pour survivre. Que de personnes prient, offrent et intercèdent pour le bien de tous. Retournons au jour de la Pentecôte et découvrons la première œuvre de l’Eglise : l’annonce.
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